Patrimoine
Un peu d’histoire
Des découvertes archéologiques prouvent que le site d’Auterive est occupé depuis la préhistoire.
Elle se développe surtout au XVIIIème siècle et l’arrivée du chemin de fer en 1861 entraîne la disparition du port. La ville appelée maintenant le quartier Saint-Paul devient le centre d’une zone d’habitat et de services, prolongée par des quartiers résidentiels avec villas, cités et lotissements.
Sur l’autre rive, le quartier de la Madeleine attire désormais les commerces traditionnels et se prolonge vers le nord par des zones industrielles où se développent usines, ateliers et commerces nouveaux.
Son passé a laissé un riche patrimoine archéologique et architectural.
Au fil des rues et des places
La chapelle Notre-Dame-Du-Chateau, la tour Cambolas et ses remparts, l’arche du Pont Roman, la maison des Yzalguier, l’Hôtel-Dieu Saint Jacques, la maison du comte, la Manufacture Royale de Draps, le pigeonnier de la Vernière, le pont l’église de la Madeleine, l’ancienne halle aux Marchands, la halle.
A la salle archéologie
Une amphore du 1er siècle avant J.C, une grande cruche entre la fin du 1er siècle avant J.C et le début du 1er siècle, un cratère d’Arezzo du premier quart du 1er siècle, une tête de femme du 1er siècle et un fragment de bol en poterie sigllée en terre cuite.
A l’église Saint-Paul
La peinture murale du XVeme siècle, le christ en croix et la Madeleine, le Maître-Autel, l’orgue, l’ange-adorateur, l’appui de communion du XVIIIème siècle, le buste de Saint-Paul du XIXème siècle.
Un peu d’histoire locale : Le blason d’Auterive
Aucune certitude concernant l’origine des armoiries d’Auterive !
Toutefois, des hypothèses ont été formulées.
La représentation de l’aigle bicéphale remonterait à l’antiquité. Les croisées rapportèrent l’aigle bicéphale en Europe et en ont fait un motif héraldique adopté par la noblesse et par de nombreuses villes dès la fin du XIIème siècle.
En 1433, l’aigle à deux têtes est adopté officiellement par l’empire romain germanique et restera son emblème officiel jusqu’à la fin de cet empire.
L’aigle représente par lui-même, force, puissance et domination.
L’aigle bicéphale indique par ailleurs que cette domination s’exerce dans deux directions différentes, sur deux peuples distincts ou sur deux pays autrefois indépendants et maintenant réunis.
Dans l’empire romain d’Orient, il signifiait la double domination de l’empereur sur l’Orient et sur l’Occident.
Il en est de même à Auterive où l’aigle à deux têtes marque l’autorité des seigneurs, puis des consuls, sur les deux parties de la cité : la ville, ceinturée de murailles sur la rive droite et le faubourg du “Bout-du-pont” qui se développe sur la rive gauche à partir du XIIIème siècle.
Quant à la partie des armes d’Auterive “De gueules fretté d’argent de six pièces”, elle pourrait rappeler l’appartenance ancienne de la ville d’Auterive à la puissante famille des Montaut.

Les églises d’Auterive
L’église Saint-Paul
Elle est la plus ancienne des églises de la ville et se situe dans le quartier historique.
Elle date de la fin du XIIème et du XXème.
Ces peintures, fresque et chapelle Saint-Simplicien datent du XVème et du XVI.
Le Christ en croix et la Madeleine datent du début du XVIIIème. C’est une huile sur toile de Despax.
Les sculptures de son orgue du XVIIIème sont de François Mortreuil et les facteurs d’orgue sont Jean-François Lépine et Guillaume Montarus
Le Maître-Autel est du XVIII et XIXèmes. Joseph Grimes, maître-marbrier de Caunes-Minervois, Mathieu Bourguin, sculpteur et le doreur J-B Gasc participent à la construction de l’autel.
L’appui de communion de 1789 et 1790 est de fer forgé et de tôle repoussée a été exécuté par Pierre Peyré.
L’ange adorateur est de 1784 et est en marbre de Carrare.
Le buste de Saint-Paul , en bois polychrome, Saint-Paul en bois sont du début du XIXème siècle.

L’église de la Madeleine
La première église du faubourg de la Madeleine est située rive gauche, au bout du vieux pont roman.
Devenue trop petite, elle est reconstruite dans le coeur du faubourg. Commencés par Piette, conducteur des ponts et chaussées, les travaux sont achevés par l’architecte toulousain Jacques-Jean Esquié, qui remanie la façade, crée le choeur en hémicycle vouté en cul de four et donne à l’édifice son caractère néo-roman.
Le clocher n’est ajouté qu’en 1871.
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